Mamoutou Kone, jembefola à Bouaké

Tapeur de rue

Mamoutou est un tapeur de rue, comme on les nomme en Afrique. Grandi au Mali, où il a commencé à jouer du jembé et danser, il vit aujourd'hui à Bouaké, en Côte d'Ivoire, où il dirige une équipe de douze musiciens.Tapeur de rueDécouvrez Mamoutou dans une séquence de jeu traditionnel en cliquant sur l'image ci-contre.



Mamoutou joue dans les fêtes traditionnelles où l'on ne fait que deux choses, chanter et danser. Le soliste qui joue dans ces fêtes doit posséder un jeu puissant et précis et son travail exige qu'il sache démarrer le bon rythme sur n'importe quelle chanson ou n'importe quelle danse. Il doit par conséquent posséder une très grande connaissance des chants et des danses des différentes ethnies présentes. Ici, le jeu de jembé décoratif, les breaks superflus ou les discussions interminables sur la "tradition du village" ne sont pas de mise. On joue pour l'assistance présente, c'est tout. Depuis quelques années, Mamoutou à ajouté une corde à son arc, il joue du piano électrique dans les fêtes traditionelles. Voir jembé et piano électrique.

À Bouaké, le jembé ne dort jamais

À Bouaké, on chante et on danse tous les jours. Il y a d'abord les gros mariages du jeudi, avec sonorisation puissante, chants de griottes, piano électrique et jembés. Les autres jours de la semaine, des petites fêtes se déroulent dans les cours des maisons, dans une ambiance plus intimiste. Les tapeurs sont alors en nombre réduit, un dunun et deux jembés, voire un dunun et un jembé, et les chants sont exécutés par les femmes de l'assistance, sans sonorisation ou à l'aide d'un simple porte voix. On joue aussi pour des danses de féticheurs, plutôt la nuit.

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